Je découvrais aujourd’hui en fin de matinée qu’un rappeur américain a fait concevoir une paire de baskets baptisée « chaussures de Satan ». La page Youtube du média en question : https://www.youtube.com/watch?v=-NwrKq-1TMc. Elles sont flanquées de la référence au verset 10:18 de l’évangile selon Luc à propos du diable (« Je voyais Satan tomber du Ciel comme un éclair ») et chaque exemplaire de celles-ci contiendrait une goutte de sang dans la semelle. Présentées en édition limitée de 666 paires, naturellement.

Notre univers est un espace-temps de sens, c’est-à-dire que tout événement faisant sens pour une personne se produit où et quand il doit se manifester pour elle. Il n’y a point de hasard. Le thème d’événement est la carte du Ciel tirée pour un instant donné.

Ciel de ce 25 avril 2021 à 11 h 32 à Bruxelles, moment où j’ai appris l’information (thème d’événement).

Un coup publicitaire relève de la maison X, la plus haute que traversent les astres dans leur course et donc la plus visible. Comme on peut le voir, le Bélier culmine depuis quelque cinq minutes (1°12’). Le bélier est de la même sous-famille que le bouc, l’iconographie classique de la Bête. Son agent, la planète Mars, dans ce contexte : le démon, est dans le signe du Cancer où il se trouve « en chute » (c’est le terme technique, souvent révélateur : voir le verset de Luc), proche de la pointe de la maison XII : celle du « mauvais esprit » (le nom traditionnel de la maison) qui tombe du Ciel et approche de l’horizon où il s’écrasera. Cette maison est dite « cadente » : en chute (elle aussi). Mars est quasi exactement au carré (un angle de 90°) du point culminant du thème astral, représentant une tension : c’est le scandale publicitaire. Finalement, la griffe du commanditaire : nous retrouvons Pluton, le dieu des enfers, sur la pointe de la maison VII, qui représente toute personne sans lien avec la personne qui interroge, dans le signe du Capricorne (le bouc). L’allégorie est limpide.

Cette publicité exploitant des écritures saintes motivée par le profit personnel ainsi que l’a-spiritualité normalisée des personnes présentes sur le plateau qui se rient de l’affaire sont des signes des temps qui témoignent tous deux à leur manière de notre réalité actuelle. Tout ceci participe d’une époque où les repères se dissolvent et dans laquelle un nouveau référentiel spirituel collectif ne s’est pas encore affirmé. Méditons dessus et que cela nous aide à faire œuvre alignée et juste autour de soi.